Prêt logement : les taux restent bas !

Il va sans dire que la crise sanitaire a impacté le marché du prêt logement. Cependant, ce secteur a réussi à garder la tête hors de l’eau, car les taux d’intérêt proposés par les organismes financiers sont restés bas. Pour preuve, ils se négociaient en moyenne à moins de 1,25 % au troisième trimestre 2020, une bonne nouvelle pour les aspirants emprunteurs.

Par conséquent, il suffit de présenter un bon dossier de prêt pour être éligible à cette formule. Par contre, veillez à ce que ce document ne comporte aucune anomalie (antécédents de retards de paiement, irrégularités au niveau des revenus perçus mensuellement, etc.) Dans le cas contraire, la banque pourrait freiner cette opération.

Le prêt immobilier est toujours attractif © image libre de droits Google

À ne pas oublier que les établissements prêteurs sont beaucoup plus exigeants désormais concernant les conditions d’octroi de crédit immobilier et ce n’est pas sans raison. Sachez que c’est dû aux nouvelles recommandations du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière). Pour rappel, toutes les demandes de prêt sur 25 ans et plus seront automatiquement rejetées. Il en va de même pour les profils dont le taux d’endettement dépasse 33 %.

Si vous ne savez pas comment vous y prendre lors de ce type de procédure, faire appel à un courtier en crédit peut être une solution à envisager.

Regroupement de prêts : une solution à divers avantages !

La crise actuelle a impacté les revenus de nombreuses personnes et certaines d’entre elles commencent à avoir du mal à régler les emprunts souscrits par le passé. Comment faire pour maintenir une stabilité budgétaire dans ce genre de cas ? Sachez que le regroupement de prêts peut être une solution à envisager.

Comme son nom l’indique, le rachat credit consiste à assimiler tous vos emprunts en un. Ainsi, vous aurez la possibilité de régler des mensualités moins élevées. Qui plus est, le montant de votre assurance emprunteur ainsi que le taux d’intérêt dont vous bénéficierez seront aussi revus à la baisse. D’ailleurs, les économies que vous arriverez à faire pourront être mises de côté afin de vous constituer une épargne de précaution. Après tout, ce ne sera pas de trop vu l’ère dans laquelle nous vivons.

Le rachat de crédits comporte des avantages financiers © image libre de droits Google

Par contre, il faudra convaincre la banque de votre éligibilité à cette opération. Pour cela, sachez que votre dossier d’emprunt ne devra comporter aucune anomalie. Aussi, votre situation professionnelle sera passée au crible afin de déterminer si vous disposez des capacités financières suffisantes pour régler ce nouveau crédit.

À ne pas oublier que si vous optez pour cette formule, la période dont vous bénéficierez pour régler votre prêt se verra prolongée. Aussi, vous aurez probablement à payer des frais annexes si vous choisissez le regroupement de prêts.

Le crédit conso rebondi en France !

La période post-confinement est bien là, car sachez que la production de crédit conso est repartie à la hausse au mois d’août 2020. Comparativement à la même période un an plus tôt, le nombre de prêts accordés a grimpé de 5 %. Cependant, il est important de noter que sur douze mois, c’est la situation inverse qui a été enregistrée, soit une baisse de près de 15 %.

Toutefois, cela n’enlève rien à la bonne tenue du marché pour l’instant. Sachez que c’est le troisième mois consécutif où ce secteur enregistre une hausse. La production d’emprunt à la consommation avait grimpé de 7,5 % et 1,8 % en juin et juillet 2020 respectivement.

Le prêt conso retrouve petit à petit des couleurs © image libre de droits Google

Dans le détail, le marché a toutefois connu un gros coup de mou. C’est notamment le cas des prêts personnels et renouvelables. Pour preuve, ces derniers séduisent de moins en moins, car ils ont chuté de 10 % et 7,8 % respectivement au 8e mois de l’année.

Par contre, le financement des travaux pour l’amélioration de l’habitat ainsi que la LOA (Location avec Option d’Achat) ont beaucoup aidé le marché à garder la tête hors de l’eau. C’est du moins ce qui ressort de données de l’ASF (Association Française des Sociétés Financières) à ce sujet.